Pourquoi les PME sous-exploitent le gros potentiel du e-commerce ? - e-Logik

Bonne nouvelle ! Il y a encore de la place pour se lancer dans le e-commerce :).
Le portrait-robot de la PME qui vend sur le web montre que ce n’est plus l’affaire de quelques heureux privilégiés.

Qui sont les entreprises qui vendent sur le web aujourd’hui ? Où en sommes-nous de l’adoption du e-commerce par les petites entreprises ?

Après la tendance des pionners et des pure players, depuis 2012 nous sommes entrés dans une période où les entreprises classiques, les commerçants, commence à en profiter. On a de moins en moins de pure players et de plus en plus de commerces physiques qui se lancent dans la vente en ligne.
On constate que ce sont les « petits » acteurs qui tirent la croissance aujourd’hui: dans son étude annuelle, la Fevad a calculé le chiffre d’affaires du secteur qui a bondi de 14% en 2015. Mais la croissance des 40 sites les plus importants n’est que de 10%. 96% de structures e-commerce française ont de moins de 20 employés, pour une majorité de TPE.

Y a t-il encore de la place pour de nouveaux acteurs du e-commerce ?

La Fevad a comptabilisé 182 000 sites marchands en 2015, mais on n’a pas encore fait le plein des sites de vente en ligne. C’est encore peu au regard des millions d’entreprises en France, à moins de 600 000 sites marchands, il y aura encore de la place pour se lancer dans le e-commerce.

Qu’est-ce qui peut freiner encore les PME sur ce créneau ?

Aujourd’hui ce qui peut freiner les dirigeants de PME, c’est le manque de compétences en interne sur les sujets e-commerce. Cet indicateur a changé car dans la même étude, en 2014, le frein n°1 était la crainte de la concurrence acharnée sur le web, le n°2 les délais pour atteindre la rentabilité. Un an après ces deux indicateurs ont chuté, la concurrence n’est plus un frein, les PME qui ne se sont pas encore lancées sont prêtes à y aller, et elles réfléchissent à la meilleure façon de s’y rendre.

Quels bénéfices pour les e-commerçants qui y sont déjà ?

Le premier point d’encouragement c’est que leur rentabilité a progressé. 63% des PME ont constaté un impact positif de leur présence sur internet dans leur ventes physiques. Un autre impact positif c’est l’augmentation du chiffre d’affaires des points de vente physique et plus de fréquentation de ces magasins.

Quels moyens les petits e-commerçants privilégient-ils pour vendre en ligne ?

Les 2 stratégies les plus connues vendre en direct sur son propre site, ou le faire à travers une place de marché (Amazon, E-bay et CDiscount). Un conseil ? Opter pour les deux stratégies.
Sur son site web, le e-commerçant maitrise son marketing, mais les risques et les investissements sont plus importants, alors que sur une place de marché, le e-commerçant doit adapter son prix et est contraint par les standards de qualité très exigeants des places de marché.

Les petits e-commerçants adoptent-ils des stratégies différentes des plus grands acteurs ?

Les PME adoptent une approche mêlant vente en direct et présence sur les places de marché. De plus à l’inverse des grands sites marchands dont les systèmes d’information sont plus complexes, les petits e-commerçants n’ont pas hésité sur la question du mobile car 82% des entreprises ont une boutique mobile (source: OXATIS).